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Conduite responsable | Maîtriser la différence entre arrêt et stationnement
Combien d’entre nous connaissent vraiment la différence entre les termes « arrêt » et « stationnement » ? Avez-vous une idée des risques encourus en cas de non-respect du Code de la route ? Chez BestDrive, nous avons décidé de décrypter leur nuance et de vous donner quelques conseils pratiques pour circuler en toute sécurité.
Arrêt et stationnement sur la chaussée : comprendre la distinction
À la question, quelle est la différence entre un arrêt et un stationnement selon le Code de la route, nous allons vous donner deux définitions.
Arrêt : une halte momentanée en toute légalité
Selon l’article R.110-2 du Code de la route, un arrêt est tout simplement une pause temporaire du véhicule sur la route ou sur un emplacement. Celui-ci est autorisé dans des conditions bien précises :
- la montée ou la descente de passagers ;
- le chargement ou le déchargement de l’automobile.
Attention : le conducteur du véhicule léger doit rester aux commandes ou bien, en être à proximité immédiate afin de le déplacer en cas de besoin.
À savoir : dans ce cas présent, vous ne serez pas sanctionné.
Stationnement : l’art de faire une longue pause
Le stationnement quant à lui est défini par l’immobilisation d’un véhicule sur la route, en dehors des situations qui caractérisent l’arrêt.
En d’autres termes, cela signifie que vous n’êtes ni au volant de votre automobile, ni à sa proximité immédiate, ni garé sur une place prévue à cet effet.
À savoir : dans cette situation, vous pouvez être contraint à payer une amende.
Où stationner et s’arrêter en toute légalité ?
Quelques règles élémentaires s’appliquent afin de se garer en conformité :
En agglomération :
Vous devez :
- vous immobiliser du côté droit des rues à double sens ou du côté droit ou gauche dans les rues à sens unique ;
- vous garer sur les emplacements prévus à cet effet sur la chaussée ou délimités lorsqu’ils sont disponibles ;
- utiliser les zones de stationnement payant ou les zones bleues sans oublier l’horodateur ou le disque de stationnement.
À savoir : que ce soit un arrêt ou un stationnement, le véhicule doit toujours être placé dans le sens de la circulation.
Hors agglomération :
Il est essentiel de préférer un espace de stationnement du côté droit de la route dans la mesure du possible. Lorsque ce n’est pas le cas, vous pouvez exceptionnellement opter pour le côté gauche.
En revanche, assurez-vous que votre automobile ne gêne pas les autres usagers et que l’accotement est suffisamment large et praticable.
Stationnement gênant, abusif ou dangereux : amendes et perte de points
En cas de non-respect des règles de stationnement, vous pouvez être contraint à payer une amende forfaitaire.
Le stationnement abusif :
Dans ce cas, vous êtes resté stationné plus de 7 jours au même endroit.
Tarif : 35 €
Le stationnement gênant :
Ici, vous vous êtes garé sur un emplacement qui peut être réservé aux taxis, aux bus ou bien qui empêche l’accès à un autre véhicule (bande d’arrêt d’urgence, pont, borne de recharge pour véhicule électrique, emplacements réservés aux livraisons, etc.).
Tarif : 35 €
Le stationnement très gênant :
Nous parlons dans le cas présent, d’une place réservée aux personnes en situation de handicap, d’un passage pour piétons, d’une piste cyclable, etc.
Tarif : 135 €
Le stationnement dangereux :
Selon le Code de la route, il s’agit du stationnement à la proximité d’une intersection de routes, de virages ou encore de passages à niveau. C’est un emplacement où la visibilité est insuffisante.
Tarif : 135 €
À savoir : en plus de l’amende forfaitaire, vous perdrez également 3 points sur votre permis de conduire et risquez une suspension de permis de 3 ans maximum.
Sources : service-public.fr
Évitez les ennuis, c’est maîtriser jusqu’au bout des roues la différence entre les termes arrêt et stationnement ! Et vous, connaissiez-vous ces nuances ?