3 FREINS À L’ÉCO-CONDUITE… ET LEURS SOLUTIONS POSSIBLES
#1 La résistance au changement
Malgré une montée en puissance des préoccupations écologiques, il existe toujours une certaine résistance au changement chez une partie des professionnels du transport. C’est pourquoi le gestionnaire de flotte joue un rôle majeur dans la promotion de l’éco-conduite : il doit sensibiliser les conducteurs, et leur faire connaître les avantages de cette approche.
Il est donc recommandé au fleet manager de mettre en place des politiques de récompenses pour les conducteurs adoptant activement des pratiques d’éco-conduite, afin de créer une culture d’entreprise orientée vers la durabilité.
#2 Des coûts initiaux à assumer
Les coûts initiaux associés à la mise en œuvre de technologies de suivi de l’impact environnemental peuvent être perçus comme un obstacle. Cependant, sur le long terme, le ROI de la flotte n’en sera qu’amélioré : des économies considérables peuvent être réalisées sur les postes de dépense les plus importants, tels que le carburant et la maintenance des véhicules.
Il est d’ailleurs possible d’effectuer une analyse approfondie de ce retour sur investissement avant même d’investir, ou encore d’obtenir des subventions gouvernementales qui ont pour but de soutenir de telles initiatives.
#3 Des dispositifs intrusifs
Certains conducteurs peuvent percevoir les dispositifs d’éco-conduite comme intrusifs ou contraignants. Là encore, il appartient au fleet manager de mettre en place des systèmes de suivi performants qui fournissent un feedback en temps réel, tout en s’assurant du respect de la vie privée des conducteurs.
Pour cela, il peut notamment utiliser les données récoltées de manière constructive et avec pédagogie auprès de chaque conducteur lors de points individuels, afin de les aider à pratiquer l’éco-conduite de manière efficace et autonome.